Personne ne songe avec plaisir à son propre décès. Mais bien s’y préparer peut rendre les choses plus facile pour vous et vos proches lorsque l’heure fatidique arrivera. Réfléchissez à la façon dont vous envisagez votre décès et la période qui suivra. Associez vos proches à votre démarche. Discutez de vos besoins et de votre vision des choses et consignez-les par écrit. Les survivants pourront ainsi vous ménager la fin de vie que vous souhaitez.
Lors de la préparation des obsèques, les employés de l’entreprise de pompes funèbres ou les proches lavent et habillent le corps du défunt.
L’exposition de la dépouille permet aux amis et aux proches de faire leurs adieux au défunt. Le lieu et la durée de l’exposition ne suivent aucune règle précise. Le défunt peut par exemple reposer dans son lit ou dans un cercueil ouvert. La dépouille est souvent exposée dans la chapelle du cimetière.
Le défunt est transporté sur le lieu des obsèques ou le lieu d’exposition de la dépouille par une entreprise de pompes funèbres. Les transports privés ne sont pas autorisés en Suisse.
Lors d’une incinération (aussi appelée crémation), le corps du défunt est brûlé. Ses cendres sont ensuite réunies dans une urne remise aux proches. Ceux-ci peuvent conserver l’urne chez eux, répandre les cendres ou les inhumer dans un cimetière.
Lors d’une inhumation, le corps du défunt placé dans un cercueil est enterré dans un cimetière. La tombe reste jusqu’à l’échéance de la concession. Celle-ci, variable selon les cantons, dure en général 25 ans.
En Suisse, l’enterrement n’est autorisé que dans les cimetières.
Le corps du défunt reposera dans un espace prévu à cet effet. De nombreux caveaux sont souterrains. Un cercueil spécial doublé d’une couche en zinc et doté d’un filtre à air comprimé permet d’éviter la décomposition du corps.
En Suisse, le placement dans un caveau se pratique surtout au Tessin, en Suisse romande et dans certains monastères.